Bonjour à toutes et à tous.
Aujourd'hui nous allons nous entretenir avec l'auteur Christian Laurella, à l'occasion de la sortie de son nouveau livre « Sortie noire » (chez
Taurnada Éditions), un thriller machiavélique aussi enfiévré qu'addictif, disponible le 30 octobre en version papier et numérique.
Mais qui est ce monsieur Laurella ? ... Vous ne le connaissez pas ?
« Christian Laurella, batteur percussionniste, a joué avec Bernard Lavilliers, Vince Taylor, Zaka Percussion, Djamel Allam, ainsi qu'avec de nombreux jazzmen, le Cirque Plume et le cirque Gosh.
Tour manager sur l'Europe durant vingt-cinq ans, il a été au service des plus grands tels que Chet Baker‚ Stan Getz‚ Ahmad Jamal‚ Jaco Pastorius‚ Art Blakey‚ Dizzy Gillespie, etc. Sa deuxième
passion est l'écriture, il est l'auteur de Tournée Générale, un livre d'anecdotes vécues avec ces musiciens, de Lili Maldives, un polar aux couleurs du rock'n'roll, ainsi que de
2 méthodes de percussions, Djembé et Congas Bongos. »
Quel est votre style de lecture ?
CL : Je n’ai pas de style de livres particulier. Par le passé, j’ai lu énormément de « Série noire », de Simenon, et de San-Antonio. J’adore la verve de Fréderic Dard tout autant
que le délire et la fougue de Bertrand Blier dont les livres sont teintés d’érotismes tout comme ceux de Pascal Bruckner. J’aime les histoires. Maurice Leblanc, Alexandre Dumas, Bernhard Schlink,
Paul Morand, Edgar Poe, et tellement d’autres auteurs impossibles à citer ici…
Quelles sont vos motivations pour l'écriture ? Est-ce un passe-temps, une passion, etc. ?
CL : Lorsque j’écris, ou pour être plus précis, lorsque l’envie me prend d’écrire, cela devient une véritable passion pour ne pas dire une véritable obsession. J’ignore quand ça
va me tomber dessus, mais quand l’idée, ou plutôt ce que j’appellerais le moteur d’une histoire germe en moi, je me sens l’égal d’un chercheur d’or qui découvre une minuscule pépite et qui se met
à piocher la terre entière avec fébrilité.
En tant qu'écrivain, quel est votre genre littéraire de prédilection ?
CL : Victor Hugo, Blaise Cendrars et Jacques Prévert.
Quelles sont vos sources d'inspiration ?
CL : Je ne sais pas trop… Je n’aime pas mentir et, pourtant j’ai une prédilection pour les personnages qui se présentent sous une certaine forme alors qu’ils sont en réalité tout
le contraire. Le mensonge, le faux-semblant, les fausses pistes sont donc mes sources principales d’inspiration.
Dans quelles conditions écrivez-vous ? Avez-vous un rituel ?
CL : Dès que l’idée est en moi, je m’enferme à mon bureau de préférence le matin et je passe trois ou quatre heures tous les jours sur mon ordinateur. Le soir, systématiquement
avant de m’endormir, je me replonge mentalement dans l’histoire pour m’assurer de n’avoir rien oublié du déroulement en cours. Je ne connais jamais la fin à l’avance. Je pars donc d’une idée
motrice et j’avance. Les différents personnages, souvent des seconds rôles, qui entrent en scène au fur et à mesure de l’histoire, contribuent à la construction du récit jusqu’à sa finalité. Il
faut donc que je pense quotidiennement à eux de manière à ne pas en oublier sur la route…
Écoutez-vous de la musique en écrivant ? Si oui, quel genre ?
CL : Ah non, je n’écoute aucune musique lorsque j’écris. Je suis musicien et donc attiré, voir captivé par la moindre source sonore.
Comment conciliez-vous vie courante et travail d'écriture ?
CL : La musique se joue plutôt en soirée. Le travail de l’instrument peut se faire en journée, ce qui laisse la matinée pour l’écriture, hors obligation ou imprévu, bien sûr.
Évidemment c’était plus compliqué du temps où j’étais Tour Manager, donc toujours en voyage. Mais aujourd’hui j’ai un quotidien, disons, un peu plus calme…
Attendez-vous que le livre soit entièrement terminé pour le faire lire à vos proches ?
CL : Pas du tout, je suis trop impatient. C’est un gros défaut, je sais.
Comment vous est venue l'idée du roman « Sortie noire » ?
CL : L’idée de départ, ce sont deux personnages très différents qui, dès leur rencontre, se mentent sur ce qu’ils sont en réalité. Deux vies totalement opposées, dans un
espace-temps extrêmement limité. C’est à peu de choses près le déclencheur de l’écriture de « Sortie noire ». Bien évidemment, cette amorce, dont je ne peux donner toute la teneur, au risque de
dévoiler une partie de l’intrigue, a totalement éclaté pour donner le résultat que vous connaissez.
Combien de temps avez-vous mis pour l'écrire ?
CL : Il m’a fallu un peu plus d’une année pour terminer ce livre.
Avez-vous déjà l'idée d'un prochain livre ?
CL : Des idées, oui, ça ne manque pas… mais comme je l’ai expliqué plus haut, il me faut un déclic fort, et que je considère, toute modestie gardée, comme suffisamment original,
pour me pousser à me remettre au travail. Donc j’attends…
Merci à Christian Laurella de s'être prêté avec sincérité à cet entretien ; le 21/10/2014.
« Sortie noire » sera disponible le 30 octobre 2014 en version papier et électronique (EPUB & MOBI).
Bonnes lectures et à bientôt...
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