L'action se situe en Rhône-Alpes, un lieu qui déjà me met en joie. La couverture est juste superbe et donne le ton, attention… Les femmes sont à l'honneur dans ce thriller psychologique mais, pas
que. Elles sont déjà complexes pour certains et ici c'est décuplé. Je vous met au défi de résoudre cette "équation" avant la fin. La construction du livre m'a beaucoup plu. Chaque chapitre est un
clip, daté, on ne se perd pas, tout est rangé et ordonné, ce qui l'est moins dans la tête des enquêteurs, quand est-il des témoins de cette catastrophe.
Le livre est préfacé par Gaelle Perrin-Guillet :
- "Ne restez pas devant la couverture, aussi magnifique soit-elle. Ouvrez-le. Lisez. Vous saurez."
Meurtres il y a, vengeance aussi, folie vous trouverez, drame ce sera :
- "Je stressais complètement. Mes mains étaient moites, et j'avais du mal à garder mon calme. "Jetez vos armes, police!" Malgré les sommations, personne ne voulait lâcher prise."
Et des disparitions il y aura, des retours sur de vieilles enquêtes, une énigme finement tissée qui mettra à terre toutes les résolutions avancées par l'équipe d'enquêteurs. Ce drame se joue de
l'argent qui arrive à flot et qui met à genou lorsque l'on en est dépourvu. Sommes-nous prêts à tout pour retrouver une vie luxueuse ou simplement exister ?!
- "En deux ans, ils avaient tout perdu : leur société, leur amitié, et Caroline avait quitté Stéphane"
Voilà un roman qui m'a tourneboulée l'esprit, la psychologie des personnages est tortueuse à souhait pour mon plus grand plaisir, la complexité de l'intrigue très prenante. Et effectivement on peut
se demander ce qu'il se passe dans la tête de l'auteur ?! À vous d'aller voir… Je remercie Joël Maïssa et les éditions #Taurnada pour cette lecture. Je vous recommande aussi d'aller faire un petit
tour sur le site de cet éditeur, il n'y a que de très bons romans et des auteurs excellents, ainsi que quelques nouvelles gratuites très intéressantes.
#2
Mélissa #LKM(mardi, 21 mai 2019 17:10)
Ça commence comme un film… On a deux morts et un blessé grave, et la maison a flambé. Des témoins ? Oui… non… pas vraiment. Sur place, Mireille, la mère de François Conut, qui attendait son
petit-fils dehors, et Amandine Binger, la flic qui a pris une balle au passage. L’une des deux connaît forcément le fin mot de l’histoire. Du moins, c’est ce que se disent les inspecteurs Dida et
Migue, en charge de l’enquête. Suspicieux, ils se mettent d’accord pour un interrogatoire parallèle : les deux femmes ne savent pas qu’elles se trouvent toutes les deux au commissariat et ne doivent
pas se croiser. Les époux Conut se sont-ils entretués, mettant la vie de leur fils en danger ? Qui a fait sauter leur résidence secondaire, où ils n’avaient d’ailleurs pas prévu d’être ce soir ?
C’est une histoire de dingue…
À rebours, on va découvrir qui était François, ses relations de plus en plus tendues avec Juliette – qui n’était pas dans les petits papiers de Mireille depuis quelque temps –, ses déboires
professionnels, sa remontée miraculeuse puis la malchance qui le frappe à nouveau. Un homme si perturbé qu’on en vient à douter de sa santé mentale. À travers les morceaux de vie confiés durant les
interrogatoires, les personnages semblent familiers. François, Juliette, Stéphane, Mireille pourraient être vos voisins. Une famille comme les autres, avec ses hauts et ses bas, ses préférences et
ses manies. Vous les adoptez dès le départ et ça fonctionne bien : vous devez savoir !
Ce bouquin m’a prise en otage et m’a fait développer le syndrome de Stockholm. « Encore quelques pages… Tant que j’y suis, je vais finir le chapitre. Bon, encore un chapitre. Juste un seul. »
L’auteur sait pertinemment comment vous torturer en passant d’un témoin à l’autre, jouant avec la chronologie des événements : ça prend des airs d’intrigue à la Michel Bussi, ça flirte avec Coben…
Les phrases sont courtes, l’action visuelle, les émotions à leur place, tout y est, et Xavier Massé vous embrouille à merveille : je vous mets au défi de deviner la fin. C’est une bonne idée qu’il a
eue de se mettre à l’écriture, on ressent le plaisir derrière les mots, et on le partage.
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Annick (jeudi, 16 mai 2019 08:32)
L'action se situe en Rhône-Alpes, un lieu qui déjà me met en joie. La couverture est juste superbe et donne le ton, attention… Les femmes sont à l'honneur dans ce thriller psychologique mais, pas que. Elles sont déjà complexes pour certains et ici c'est décuplé. Je vous met au défi de résoudre cette "équation" avant la fin. La construction du livre m'a beaucoup plu. Chaque chapitre est un clip, daté, on ne se perd pas, tout est rangé et ordonné, ce qui l'est moins dans la tête des enquêteurs, quand est-il des témoins de cette catastrophe.
Le livre est préfacé par Gaelle Perrin-Guillet :
- "Ne restez pas devant la couverture, aussi magnifique soit-elle. Ouvrez-le. Lisez. Vous saurez."
Meurtres il y a, vengeance aussi, folie vous trouverez, drame ce sera :
- "Je stressais complètement. Mes mains étaient moites, et j'avais du mal à garder mon calme. "Jetez vos armes, police!" Malgré les sommations, personne ne voulait lâcher prise."
Et des disparitions il y aura, des retours sur de vieilles enquêtes, une énigme finement tissée qui mettra à terre toutes les résolutions avancées par l'équipe d'enquêteurs. Ce drame se joue de l'argent qui arrive à flot et qui met à genou lorsque l'on en est dépourvu. Sommes-nous prêts à tout pour retrouver une vie luxueuse ou simplement exister ?!
- "En deux ans, ils avaient tout perdu : leur société, leur amitié, et Caroline avait quitté Stéphane"
Voilà un roman qui m'a tourneboulée l'esprit, la psychologie des personnages est tortueuse à souhait pour mon plus grand plaisir, la complexité de l'intrigue très prenante. Et effectivement on peut se demander ce qu'il se passe dans la tête de l'auteur ?! À vous d'aller voir… Je remercie Joël Maïssa et les éditions #Taurnada pour cette lecture. Je vous recommande aussi d'aller faire un petit tour sur le site de cet éditeur, il n'y a que de très bons romans et des auteurs excellents, ainsi que quelques nouvelles gratuites très intéressantes.
Mélissa #LKM (mardi, 21 mai 2019 17:10)
Ça commence comme un film… On a deux morts et un blessé grave, et la maison a flambé. Des témoins ? Oui… non… pas vraiment. Sur place, Mireille, la mère de François Conut, qui attendait son petit-fils dehors, et Amandine Binger, la flic qui a pris une balle au passage. L’une des deux connaît forcément le fin mot de l’histoire. Du moins, c’est ce que se disent les inspecteurs Dida et Migue, en charge de l’enquête. Suspicieux, ils se mettent d’accord pour un interrogatoire parallèle : les deux femmes ne savent pas qu’elles se trouvent toutes les deux au commissariat et ne doivent pas se croiser. Les époux Conut se sont-ils entretués, mettant la vie de leur fils en danger ? Qui a fait sauter leur résidence secondaire, où ils n’avaient d’ailleurs pas prévu d’être ce soir ? C’est une histoire de dingue…
À rebours, on va découvrir qui était François, ses relations de plus en plus tendues avec Juliette – qui n’était pas dans les petits papiers de Mireille depuis quelque temps –, ses déboires professionnels, sa remontée miraculeuse puis la malchance qui le frappe à nouveau. Un homme si perturbé qu’on en vient à douter de sa santé mentale. À travers les morceaux de vie confiés durant les interrogatoires, les personnages semblent familiers. François, Juliette, Stéphane, Mireille pourraient être vos voisins. Une famille comme les autres, avec ses hauts et ses bas, ses préférences et ses manies. Vous les adoptez dès le départ et ça fonctionne bien : vous devez savoir !
Ce bouquin m’a prise en otage et m’a fait développer le syndrome de Stockholm. « Encore quelques pages… Tant que j’y suis, je vais finir le chapitre. Bon, encore un chapitre. Juste un seul. » L’auteur sait pertinemment comment vous torturer en passant d’un témoin à l’autre, jouant avec la chronologie des événements : ça prend des airs d’intrigue à la Michel Bussi, ça flirte avec Coben… Les phrases sont courtes, l’action visuelle, les émotions à leur place, tout y est, et Xavier Massé vous embrouille à merveille : je vous mets au défi de deviner la fin. C’est une bonne idée qu’il a eue de se mettre à l’écriture, on ressent le plaisir derrière les mots, et on le partage.