Némésis (déesse grecque de la Vengeance et de la Justice distributive) où la colère, la jalousie et la vengeance divine sont les maîtres mots de ce récit. Attention accrochez-vous, j'ai failli perdre
mon cœur à trois reprises et ce en début d'histoire…
"Toute cette histoire avait commencé lorsqu'on avait retrouvé le corps de Gaëlle Parme. La victime était dans un piteux état. Lorsque nous l'avions trouvée, outre des traces de ligatures vouées à
entraver tout mouvement, elle avait été amputée à vif de la plupart de ses doigts, certains de manière chirurgicale, tandis que d'autres présentaient des traces de morsures."
Ce thriller est peut-être l'un des plus noir que j'ai lu depuis ce début d'année. Néanmoins l'histoire file sous nos yeux malgré l'horreur que l'on peut ressentir, et j'avoue avoir eu hâte de
connaître le fin mot du roman. Une horrible machination autour d'enfants en bas âges, une enquête des plus difficile à mener où Vincent et David seront confrontés au pire dans leur village d'Assieu.
Vincent connait les villageois, il vit ici depuis son enfance, il fait appel à David pour l'aider, ce dernier étant parti jeune de ce lieu.
"Et malgré l'ambiance sordide due aux événements, Vincent et moi appréciions nos retrouvailles et le fait de pouvoir travailler ensemble."
C'est David ici qui nous raconte et nous fait suivre les faits de ce roman. J'ai ressenti comme un manque d'émotions dans l'écriture en début d'histoire, peut-être que cela était en adéquation avec
les faits, je le pense. Ensuite, j'étais tellement prise dans le livre que je n'ai plus que suivi cette traque impossible. Le désespoir se fait ressentir face aux espérances de trouver ne serait-ce
qu'un élément déterminant à cette enquête.
"De ce que l'on nous avait relaté, nous allions devoir faire face à tout ce que l'humain pouvait faire d'inhumain. Car il n'y avait pas de mot pour décrire un tel meurtre".
Et pourtant l'auteur nous le raconte avec brio… Je suis aussi arrivée à me faire une idée du fin mot de l'histoire dans le dernier tiers du livre, les suggestions ne manquent pas. Et la boucle
tourne…
Je remercie les éditions Taurnada, Joël Maïssa, pour cette lecture des plus noire, intrigante, machiavélique comme je les aime. Âmes sensibles s'abstenir…
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Annick (jeudi, 05 novembre 2020 09:54)
Némésis (déesse grecque de la Vengeance et de la Justice distributive) où la colère, la jalousie et la vengeance divine sont les maîtres mots de ce récit. Attention accrochez-vous, j'ai failli perdre mon cœur à trois reprises et ce en début d'histoire…
"Toute cette histoire avait commencé lorsqu'on avait retrouvé le corps de Gaëlle Parme. La victime était dans un piteux état. Lorsque nous l'avions trouvée, outre des traces de ligatures vouées à entraver tout mouvement, elle avait été amputée à vif de la plupart de ses doigts, certains de manière chirurgicale, tandis que d'autres présentaient des traces de morsures."
Ce thriller est peut-être l'un des plus noir que j'ai lu depuis ce début d'année. Néanmoins l'histoire file sous nos yeux malgré l'horreur que l'on peut ressentir, et j'avoue avoir eu hâte de connaître le fin mot du roman. Une horrible machination autour d'enfants en bas âges, une enquête des plus difficile à mener où Vincent et David seront confrontés au pire dans leur village d'Assieu. Vincent connait les villageois, il vit ici depuis son enfance, il fait appel à David pour l'aider, ce dernier étant parti jeune de ce lieu.
"Et malgré l'ambiance sordide due aux événements, Vincent et moi appréciions nos retrouvailles et le fait de pouvoir travailler ensemble."
C'est David ici qui nous raconte et nous fait suivre les faits de ce roman. J'ai ressenti comme un manque d'émotions dans l'écriture en début d'histoire, peut-être que cela était en adéquation avec les faits, je le pense. Ensuite, j'étais tellement prise dans le livre que je n'ai plus que suivi cette traque impossible. Le désespoir se fait ressentir face aux espérances de trouver ne serait-ce qu'un élément déterminant à cette enquête.
"De ce que l'on nous avait relaté, nous allions devoir faire face à tout ce que l'humain pouvait faire d'inhumain. Car il n'y avait pas de mot pour décrire un tel meurtre".
Et pourtant l'auteur nous le raconte avec brio… Je suis aussi arrivée à me faire une idée du fin mot de l'histoire dans le dernier tiers du livre, les suggestions ne manquent pas. Et la boucle tourne…
Je remercie les éditions Taurnada, Joël Maïssa, pour cette lecture des plus noire, intrigante, machiavélique comme je les aime. Âmes sensibles s'abstenir…