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Goliat

Mehdy Brunet

 

La mer de Barents, au large des côtes norvégiennes : Goliat, une plateforme pétrolière en proie aux éléments déchaînés, est le sinistre théâtre d'une série de meurtres odieux.
David Corvin, ex-agent du FBI, va devoir utiliser toutes ses compétences pour stopper l'hécatombe.
Mais au bout du chemin, il risque de perdre son âme…
Et bien plus encore…

 

3 septembre 2020

 

9,99 € - Format papier - 256 pages - EAN 9782372580748
7,99 € - Format EPUB / KINDLE -
EAN 9782372580755




La presse, les blogs, etc. Ils en parlent : Ici


Commentaires: 2
  • #2

    Jean-Paul dos Santos Guerreiro (jeudi, 30 novembre 2023 08:16)

    Je découvre donc Mehdy Brunet avec “Goliat”…

    J’ai tout d’abord été assez perturbé par la manière de Medhi d’appréhender sa “ligne du temps” dans le récit ! Il a fallu que je me recentre un peu.
    Mais très vite je m’y suis fait, donnant même, il me semble un rythme supplémentaire puisque le lecteur évoluera ainsi sur plusieurs années en même temps (2013, 2015, 2016 et 2019) dans un chassé-croisé infernal.

    Le rythme.
    Voilà la base de toute la construction de l’histoire. Et c’est en étant ballotté ainsi d’années en années que la structure du récit se met en place comme dans un échiquier fou, où l’auteur avance ses pions comme il l’entend, afin de dérouter le lecteur…

    Un avion de l’Asiana Airlines en direction San Francisco s’écrase durant l’atterrissage.
    Voilà le début de toute l’intrigue.
    L’auteur place son premier pion et à partir de là, j’ai été complètement aspiré par sa narration…
    Crash d’un avion, meurtres en série, choc post-traumatique lié à la guerre, FBI, tempêtes, meurtres laissant des corps sans organes…

    D’où vient cette soif de meurtres ?
    Pourquoi sont-ils si sanglants ?

    Les personnages, principaux ou pas, créés par Mehdy, sont particulièrement bien développés et je me suis très vite attaché à eux.
    Bien évidement j’ai été frappé par les tragédies et la sauvagerie des crimes, tout en ayant une part de mon esprit qui “comprenait” la folie dans laquelle était entrée le meurtrier…
    Mais je n’en dirai pas plus, afin que chacun se fasse son opinion.

    Assez vite j’ai trouvé qui était le coupable, mais cela n’a gâché en rien le plaisir de ma lecture et vous comprendrez le pourquoi quand vous le lirez. Le côté huit-clos oppressant, par le choix de situer l’action sur une plateforme au cœur de l’océan Arctique en pleine tempête, isolant de ce fait toutes les personnes se trouvant livrées à elles-mêmes, est vraiment une très bonne idée. Tout le monde va savoir qu’il y a un tueur parmi eux. Mais qui peut-il bien être ?
    Une atmosphère suffocante va monter ainsi jusqu’à la fin du récit.

    Un récit profond et très bien mené que je conseille aux accros du genre !
    Lu d’une traite.

    Encore une dernière chose.
    Bravo Mehdy !!!

  • #1

    Sonia Boulimique des Livres (jeudi, 03 septembre 2020 13:17)

    Lors du prologue, nous sommes en 2019, et nous faisons connaissance avec David Corvin, qui boit plus que de raison afin de tenter d’apaiser sa colère. Beaucoup d’interrogations émergent de ce début alléchant.

    Ensuite, les chapitres s’enchainent, le lecteur est propulsé en 2016, où nous retrouvons David qui essaye de sauver son mariage avec Abigäel. On en profite pour apprendre que David s’est fait renvoyé du FBI, mettre un coup de poing dans la gueule de son supérieur ne peut qu’être mal vu en effet�…Abigäel, quant à elle, est chercheuse en biotechnologie et est affectée à une mission au large de la mer de Barents, sur la plateforme pétrolière Goliat.

    Octobre 2015. Les agents spéciaux Munny et Diaz rejoignent l’Inspecteur Curtis, de la Police de San Francisco, sur une scène de crime glauque et atroce. La victime est dans un sale état. Cinquième meurtre à l’actif d’un serial killer au mode opératoire bien particulier.

    Juillet 2013. Maggie attend le retour de son mari avec impatience pour lui annoncer qu’elle est enceinte. Franck se rend à l’aéroport accueillir sa femme et sa fille. La vie des ces deux familles va basculer inexorablement vers l’horreur.

    Bon, c’est à ce moment-là que j’ai pris des notes, par peur de me perdre dans l’espace temps et dans tous ces personnages, et que j’ai commencé à craindre le pire. J’avoue avoir du mal avec les constructions de ce type. J’ai donc continué ma lecture avec tous mes préjugés.

    J’ai bien vite laissé de côté mes idées reçues, car le plaisir de lecture a été bien présent. Le changement régulier d’époque évite la monotonie, et nous donne des indices, nous permettant de comprendre et de poser les bases de notre réflexion. J’ai découvert assez rapidement l’identité du tueur, mais j’ai pris un réel plaisir à suivre le jeu de piste de l’auteur. Toute la partie sur la plateforme pétrolière transforme le récit en un huis-clos oppressant et totalement anxiogène. Un courant d’air glacé nous parcourt l’échine, l’atmosphère devient lourde, le huis-clos nous étouffe.

    J’ai dévoré ce roman en un après-midi, tellement j’étais bien entre ses pages. Il faut dire que Mehdy sait y faire ! Une plume accrocheuse et très énergique, des rebondissments à la pelle, des cadavres comme s’il en pleuvait, un rythme de dingue. Comment captiver son lectorat malgré un début qui dévoile tout ou presque ? Lisez « Goliat », et vous aurez la clé. C’est juste du grand art.

    Quant à la fin, elle m’a trucidée. La dernière scène d’action était tellement photographique que j’en ai eu la chair de poule. L’épilogue m’a serré la gorge. Les larmes n’étaient pas bien loin, c’est certain.

    Je remercie les Éditions Taurnada et Joël Maïssa pour cette lecture.

    #Goliat #MehdyBrunet #Taurnada