La Cave aux poupées
Prix Livraddict 2021 catégorie « Thriller »
Manon n'est pas une fille comme les autres, ça, elle le sait depuis son plus jeune âge.
En effet, une fille normale ne passe pas ses journées à regarder la vraie vie à la télé.
Une fille normale ne compte pas les jours qui la séparent de la prochaine raclée monumentale…
Mais, par-dessus tout, une fille normale n'aide pas son père à garder une adolescente prisonnière dans la cave de la maison.
19 mars 2020
9,99 € - Format papier - 224 pages - EAN 9782372580663
7,99 € - Format EPUB / KINDLE - EAN 9782372580670
La presse, les blogs, etc. Ils en parlent : Ici
Jean-Paul dos Santos Guerreiro (jeudi, 30 novembre 2023 08:17)
Attention !
Livre à ne pas mettre entre toutes les mains…
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Chuuuuut…
Manon habite avec Le Père.
Elle a grandi dans la peur, les coups, l’humiliation…
Chuuuuut…
Le Père enlève de jeunes adolescentes pour “les monter”…
Chuuuuut…
Manon doit les laver, les surveiller, les préparer…
Chuuuuut…
Manon a peur, Le Père la surveille, Le Père ne pardonne pas…
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Bonjour à toutes et à tous…
Le premier roman de Magali Collet est vraiment incroyable. Sordide, malsain et addictif !
“Surtout, ne me prenez pas pour une psychopathe !” dit-elle lorsqu’elle parle d’elle et de son roman.
Magali m’a embarqué avec elle dans son histoire dès les premières lignes.
L’histoire m’a fait peur, elle est tellement violente et réaliste, j’en ai eu froid dans le dos durant une bonne partie de ma lecture, car j’avais tendance à me mettre à la place de ces jeunes filles à la merci de ce bourreau.
C’est un huis-clos écrit dans le langage “parlé” d’une adolescente complètement perdue. Elle n’est jamais sortie de chez elle. Elle n’a jamais vu d’autres personnes que son père et ses “poupées”. Elle ne sait ni lire ni écrire.
Rarement je n’ai eu dans un roman, un personnage aussi “déshumanisé”, aussi abject que ce père qui ne se sert uniquement de sa fille que lorsqu’il en a besoin.
Elle s’occupe de tout à la maison. Ménage, repas, tenue de la maison et surveillance des jeunes filles dans la cave. Et gare à Manon si tout n’est pas parfait comme il le souhaite. Alors Le Père se déchaine sur elle… Coups de poings, coups de pieds, il la “monte” avec violence jusqu’à ce qu’elle s’évanouisse.
L’intrigue est parfaitement construite. Certaines scènes sont décrites avec un réalisme à la limite du supportable.
Qui est ce “père” violent, incestueux, pédophile et criminel ?
Comment Manon va-t-elle faire pour arriver à se construire dans “son monde” de souffrance et de perdition ?
Pourquoi ne réagit-elle pas plus face à tout ce qu’elle endure ?
J’ai eu beaucoup de mal à m’identifier aux personnages, vous vous en doutez, ce qui n’enlève en rien le côté addictif de la lecture.
Magali Collet frappe fort, frappe juste et propose un roman très bien construit que je ne suis pas prêt d’oublier.
Je vous conseille pour plein de bonnes raisons de découvrir le premier roman de Magali Collet. Il est effrayant !
Merci aux éditions Taurnada, merci à Joël pour cet “OVNI” littéraire.
PS. “Magali, je ne suis pas un psychopathe non plus !”
sophie SCARPULA (mardi, 05 avril 2022)
Bonjour,
Animatrice sur FRANCE BLEU, je suis en charge de la chronique livres. J'aimerais savoir s'il était possible de recevoir en SP un exemplaire de LA CAVE AUX POUPEES de Magali COLLET, svp. Je précise que les chroniques seront ensuite disponibles en podcast sur notre site: francebleu.fr rubrique "TOUTENPAPIER". Je vous laisse mon adresse: sophie SCARPULA. FRANCE BLEU (boite 19). 17-21 avenue du Général MANGIN. 75016 PARIS. Un grand merci d'avance! Sophie
Manuela (jeudi, 04 mars 2021 20:46)
Je l'ai commencé, et ne l'ai arrêté qu'au bout de quelques heures.
Lolo brodeuse (samedi, 17 octobre 2020 18:20)
Magali Collet a fait très fort, violence, suspens et atmosphère sombre. Tout y est, une réussite
Annesophiebooks (jeudi, 30 avril 2020 15:23)
Taurnada propose des lectures différentes et de qualité. Et La Cave Aux Poupées en est un excellent exemple.
Thriller et roman noir, c’est certain, mais au delà de ces étiquettes, l’auteure, Magali Collet, va beaucoup plus loin que beaucoup d’autres romans dans son intrigue.
Manon habite avec son père. Le Père, comme elle l’appelle.
Elle vit à travers les téléfilms qu’elle voit passer à la télé, s’imaginant que la vraie vie est celle qu’elle aperçoit à travers cette petite lucarne.
Et c’est bien normal, car comment la vraie vie pourrait-elle être celle qu’elle subit depuis sa naissance ?
À supporter les horreurs du Père ?
À passer ses journées à nettoyer, faire à manger, panser ses plaies ?
Nourrir et laver les autres jeunes femmes enfermées dans la cave ?
Et pourtant, c’est bel et bien sa vie.
Et les règles en sont simples : elle n’est rien, et les autres filles sont encore moins qu’elle-même.
Jusqu’au jour où...
Cette histoire est-elle difficile à lire ? Oui, clairement elle l’est.
Non pas sur la forme (qui est très bonne), mais sur le fond. Parce que, nous le savons tous, ces monstres existent réellement dans la vraie vie.
Toutefois, il n’est nullement question ici de voyeurisme.
Bien sûr, cette vie est un enfer, mais à aucun moment l’auteure ne se complaît dans des descriptions malsaines. Les choses sont dites sans ambiguïté, mais sans détails inutiles.
Les sentiments du lecteur sont mis à rudes épreuves, non pas à cause des mots utilisés mais à cause de ses propres sentiments envers les protagonistes.
Le Père est le bourreau.
Camille, la victime.
Mais Manon ? À la fois victime et bourreau, je suis passée par beaucoup de sentiments contradictoires pour elle.
Le chagrin et la colère étant ceux qui revenaient le plus souvent.
Je me suis régulièrement demandé comment elle pouvait « aider » Le Père avec les prisonnières, alors qu’elle était là mieux placée pour connaître leurs souffrances.
Par habitude ? Par peur ? Obéissance aveugle ? Instinct de survie ?
Sûrement un peu de tout ça.
Mais il y a plus, tellement plus, à découvrir sur elle.
C’est une lecture que je recommande sans hésiter.
Et une auteure que je vais suivre de près !