La Peine du bourreau
Prix du Roman Noir 2021 des Bibliothèques & des Médiathèques de Grand Cognac
Prix Spécial Dora-Suarez 2021 catégorie « Frissons »
McCoy est « bourreau » au Texas. Après 42 ans passés dans le couloir de la mort, il reçoit la visite officieuse du Gouverneur Thompson qui doit se prononcer sur la grâce du condamné
numéro 0451.
Il ne leur reste que quatre heures pour faire revivre les souvenirs de McCoy avant l'injection létale.
Quatre heures dans l'isolement de la prison de Walls.
Quatre heures pour cinq crimes qui déchaînent les passions.
Quatre heures pour ce qui pourrait être la dernière exécution de McCoy.
Quatre heures pour jouer le sort d'un homme.
Un thriller psychologique aussi troublant que fascinant : une immersion sans concession dans le couloir de la mort et ses procédures d'exécution.
1 octobre 2020
9,99 € - Format papier - 256 pages - EAN 9782372580786
7,99 € - Format EPUB / KINDLE - EAN 9782372580793
La presse, les blogs, etc. Ils en parlent : Ici
Jean-Paul dos Santos Guerreiro (jeudi, 30 novembre 2023 08:15)
« La peine du bourreau », est le cinquième roman d’Estelle Tharreau.
C’est une découverte pour moi, et je dirai même, une très belle découverte !
Pas le temps de m’ennuyer. Dès les premières lignes, Estelle m’a emmené dans l’univers carcéral américain.
Je m’y suis vraiment cru…
À minuit, Ed condamné numéro 0451 sera exécuté.
Le récit commence à 19h00…
Quatre heures de lecture en compagnie du condamné numéro 0451.
Tout est superbement documenté. Le couloir de la mort, la violence, les odeurs, un racisme latent qui plane constamment entre chaque ligne.
Le tout, avec énormément de psychologie, et de tristesse aussi je dois dire. Pas facile de rester serein en arrivant à la dernière ligne du roman.
Je suis passé pas tout un tas d’émotions.
Wahou !
C’est énorme…
Comment et pourquoi Ed, ancien bourreau, se donne le droit de faire justice en se “débarrassant” de quelques hors-la-loi, et toujours sans regret aucun.
Voilà le récit incroyable que j’ai eu entre les mains…
Je ne peux en dire plus, sans vous dévoiler la quête psychologique entreprise par Estelle.
J’ai pris ce roman comme une confession.
Celle d’un bourreau, d’un homme juste torturé par toutes les malveillances qui sévissent aux États-Unis, alors que lui n’a plus rien à perdre.
« La peine du bourreau » est un livre très profond et puissant, mais c’est surtout le rythme donné au récit qui m’a tenu en haleine jusqu’au bout.
À aucun moment je n’ai eu envie, ni pu m’arrêter.
Que de rebondissements jusqu’au twist final que je n’ai pas vu venir du tout.
Quatre heures, c’est le temps qu’il m’a fallu pour arriver à la fin du récit !
Quatre heures de lecture pour quatre heures à vivre…
Bravo et merci Estelle !
Je sais ce qui me reste à faire… Ce sont encore les étagères de ma bibliothèque qui vont en baver !!!
Patricia (mardi, 23 février 2021 22:10)
Gros gros coup de coeur !
Estelle Tharreau nous prend par la main pour nous accompagner dans la vie de Mc Coy et c'est avec sa plume subtile qu'elle guide le lecteur dans un verdict moral ou immoral. L'analyse de nos convictions s'impose et devient même troublante et dérangeante. Nous ne sommes plus lecteur mais acteur, nous incarnons au fil des mots chaque protagoniste, nous essayons inévitablement de rentrer dans leur tête.
Un thriller psychologique puissant !
À lire absolument
Just-read-darling (lundi, 02 novembre 2020 10:43)
Encore un roman détonnant de la part de madame Estelle Tharreau.
Une histoire sombre, toujours d'actualité aux États-unis, dont les thèmes sont la peine de mort, la conscience professionnelle, la ségrégation et l'éducation.
Un gros coup de cœur pour cette lecture avec une révélation finale qui confirme le talent de l'autrice.
annick (mardi, 13 octobre 2020 09:50)
McCoy est « bourreau » au Texas. Après 42 ans passés dans le couloir de la mort, il reçoit la visite officieuse du Gouverneur Thompson qui doit se prononcer sur la grâce du condamné numéro 0451. Il ne leur reste que quatre heures pour faire revivre les souvenirs de McCoy avant l'injection létale. Quatre heures dans l'isolement de la prison de Walls. Quatre heures pour cinq crimes qui déchaînent les passions. Quatre heures pour ce qui pourrait être la dernière exécution de McCoy. Quatre heures pour jouer le sort d'un homme.
Ed 0451, tueur récidiviste est reclus dans le couloir de la mort. Mc Coy est le bourreau le plus ancien dans ce même lieu. Le rapprochement entre ces deux hommes sera l'histoire que l'auteure nous conte ici. Quatre heures à nous torturer l'esprit… Et c'est par le gouverneur Thompson que les confidences de ces deux hommes vont nous interpeller.
La peine de mort au Texas est toujours en vigueur :
"Durant les 18 ans qui suivirent, aucune exécution n'a eu lieu en raison des diverses remises en cause de la peine de mort sur le territoire américain et de son système par la Justice, en particulier la Justice fédérale. La peine capitale fut rétablie en 1974 et l'électrocution fut remplacée par l'injection létale le 29 août 1977; Charles Brooks, Jr. fut d'ailleurs le premier condamné à mort texan à être exécuté de cette façon dans le monde. (Source Wikipedia) "
Un roman noir psychologique où la vie de ces trois hommes va prendre des chemins bien différents. Quatre heures qui vont nous paraître interminables. L'auteure se joue de nos sentiments et émotions, et pourtant… Qui ne s'est pas retrouvé un jour, ou se trouvera dans le futur, devant un fait où la mort se devait d'être au bout du tunnel, ou l'innommable se devait de faire mourir… Une idée très personnelle sur ce sujet m'est réservée et je n'en parlerais pas ici.
Un sujet délicat, tortueux, à réfléchir ou non suivant les précédents faits ou les conséquences à venir. Les victimes qui deviennent tueurs à leur tour, les bourreaux trop impliqués dans ce couloir de la mort, les vrais victimes, leurs familles, leurs enfants…
"Eux seuls restaient assignés à poste : spectateurs ou victimes des cris, des insultes et des coups. Des gamins trop anxieux, usés et meurtris pour se concentrer à l'école. Des enfants pour lesquels la rue commençait à devenir la seule échappatoire possible. Mais des gosses qui savaient encore rire et se protéger les uns les autres contre leurs parents. Un bon grain tout juste préservé. Mais pour combien de temps?"
Victime ou bourreau !
"L'orage domestique avait grossi au fil de la nuit. Insultes d'adultes. Bruits d'objets qui se cassent. Cris de douleur de femme. Cris de douleur d'homme. Suppliques d'enfants terrorisés. Puis ce coup et ce cri de trop. La souffrance physique et psychologique hurlée par un enfant."
"Mais, un jour, il a compris que tant que son père vivrait, sa mère ne pourrait jamais lui échapper, que sa sœur ne pourrait jamais sortir du cercle vicieux de la misère et des violences conjugales."
Cet extrait m'a complètement retournée, mais il n'est pas question que de ceci dans ce roman. L'auteur fait parler les médias qui entourent de façon abjecte ses situations. Les diverses façons de donner cette peine de mort, et les spectateurs de cette sanction sont aussi les sujets de ce récit.
Un texte qui m'a beaucoup touchée et je pense que le ressenti que l'on peut avoir est propre à chacun. Une auteure que je suis depuis le début chez Taurnada et qui sait assurément parler de situations délicates et prenantes. A lire pour les plus courageux…
Je remercie les éditions Taurnada, Joël Maïssa et l'auteure pour leur confiance renouvelée.